Stopper les robots tueurs
Positions des pays sur l’interdiction des armes entièrement autonomes et sur le maintien du contrôle humain
Les armes entièrement autonomes, également connues sous le nom de « robots tueurs », seraient en mesure de sélectionner et d’attaquer des cibles sans intervention humaine. Les précurseurs de ces armes, telles que les drones armés, sont développés et déployés par des pays comprenant la Chine, la Corée du Sud, les États-Unis, Israël, le Royaume-Uni et la Russie. Il est douteux que les armes totalement autonomes soient capables de respecter les normes du droit international humanitaire, notamment les règles de distinction, de proportionnalité et de nécessité militaire, alors qu'elles menacent le droit fondamental à la vie et le principe de la dignité humaine. Human Rights Watch appelle à une interdiction préventive sur le développement, la production et l'utilisation d'armes totalement autonomes. Human Rights Watch est un membre fondateur et coordinateur global de la Campagne contre les robots tueurs.
Positions des pays sur l’interdiction des armes entièrement autonomes et sur le maintien du contrôle humain
Dangers de ces armes et nécessité d’une interdiction préventive
Le Secrétaire général Antonio Guterres devrait s’attaquer aux défis posés par les systèmes d’armes autonomes
Retarder l’adoption d’une loi cruciale met en danger les civils et engendre de l’insécurité
Cependant le mouvement en faveur d’un nouveau traité sur les armes autonomes prend de l’ampleur
Les inquiétudes grandissantes et l’incertitude juridique montrent le besoin urgent de règlementation
Avec une vision commune, il y a tout lieu d’adopter un nouveau traité interdisant les armes autonomes
Le projet de loi à l’étude par la municipalité de New York est un modèle à suivre pour réglementer l’utilisation de ces machines
Des préoccupations partagées et le souhait de maintenir un contrôle humain devraient inciter à une réglementation des armes entièrement autonomes
Des préoccupations communes et le désir d’un contrôle humain sur l’usage de la force devraient rendre possible une réglementation