Le rapport de 94 pages, intitulé « Pire que l’enfer : Mort et torture à la prison de Koro Toro au Tchad », documente de manière détaillée la détention de 72 individus, dont plusieurs ont été torturés ou ont subi des mauvais traitements, à Koro Toro, à la suite des manifestations tenues le 20 octobre à N’Djamena et dans plusieurs autres villes du pays pour protester contre la prolongation de deux ans du gouvernement de transition. Les forces de sécurité ont tiré à balles réelles sur les manifestants. Des centaines de personnes ont ensuite été transférées à Koro Toro, une prison de haute sécurité située à environ 600 kilomètres de N’Djamena. La transition a pris fin en mai 2024 avec l’élection du général Mahamat Idriss Déby.
Ce rapport analyse les événements du 4 et 5 novembre 2008, au cours desquels environ 150 personnes ont été tuées dans la ville de Kiwanja dans l'Est de la République démocratique du Congo, à moins d'un kilomètre des forces de maintien de la paix des Nations Unies. Il s'agit de l'un des pires massacres au Nord Kivu des deux dernières années.
L’Espagne pousse au rapatriement de mineurs non accompagnés en l’absence de garanties
Ce rapport de 25 pages révèle un défaut fondamental dans le rapatriement par l'Espagne des enfants migrants et réfugiés non accompagnés : l'incapacité du gouvernement à fournir aux mineurs un représentant légal indépendant pendant les procédures de rapatriement.
Les premières années de la Cour pénale internationale à l’examen
La Cour pénale internationale (CPI) a fait des progrès notables pour rendre justice par rapport aux pires crimes, malgré des erreurs de politique et de pratique, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui qui évalue les cinq premières années de la cour.
Ce rapport de 91 pages examine comment la France utilise un délit à la définition floue, celui d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, pour arrêter un grand nombre de personnes sur la base de preuves minimales.
La violence estudiantine, l’impunité et la crise en Côte d’Ivoire
Ce rapport de 111 pages décrit en détail comment, au cours des dernières années, les membres de la FESCI ont été impliqués dans des attaques à l’encontre de ministres de l’opposition, de magistrats, de journalistes ainsi que d’organisations de défense des droits humains, entre autres.
Ce rapport de 42 pages fait état de 21 cas de passages à tabac et de torture de civils perpétrés en octobre 2007 par une unité spéciale de réserve, connue sous le nom de Groupement Mobile d’Intervention Rapide (GMIR), dans la province de Muramvya.
L’affaire Habré constitue une opportunité importante pour porter un coup sévère au fléau de l’impunité. Habré est accusé d’avoir commis des crimes de masse, qui sont documentés de manière détaillée dans les archives de sa propre police politique. Le Tchad soutient les poursuites à son encontre. Le Comité des Nations unies contre la torture a enjoint le Sénégal de poursuivre ou extrader Habré.
Ce rapport de 96 pages décrit en détail les crimes contre les civils commis par les soldats de l’armée congolaise, par les troupes du général renégat Laurent Nkunda, et par les combattants d’une force d’opposition rwandaise appelée Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
Rébellions et exactions contre la population civile
Ce rapport de 116 pages est basé sur le résultat de trois semaines de recherches effectuées sur le terrain. Il expose en détail les atteintes aux droits humains et les violations des lois de la guerre perpétrées dans le nord de la RCA par les groupes rebelles et les forces gouvernementales.
Détenus abattus par la police et imposition de punitions collectives
Le nombre de décès en garde à vue a augmenté au Rwanda, où des agents de la Police Nationale du Rwanda ont tué au moins 20 détenus depuis le mois de novembre 2006. Ce rapport de 37 pages est basé sur des douzaines d’entretiens avec des familles de victimes, des témoins et autres personnes.
Ce rapport de 52 pages examine la manière dont l’armée tchadienne, ses milices paramilitaires alliées et les forces rebelles ont utilisé et recruté des enfants soldats à la fois au nord du Tchad et à sa frontière est avec la région du Darfour, au Soudan.