X. Garder le système en vie: Le dilemme du bienfaiteurComme montré ci-dessus, les individus privés bienfaiteurs, les églises ou les organisations règlent souvent les dettes des patients afin quils puissent rentrer chez eux. Le nombre de bienfaiteurs a augmenté ces dernières années, daprès les statistiques et les observations faites par le personnel de lhôpital. A lhôpital Prince Régent Charles, leur nombre a presque quadruplé entre 2004 et 2005, comme mentionné au-dessus. Comme en ce qui concerne les interventions similaires de la part du gouvernement, rendre leur liberté à des individus est une aide immédiate, mais cela ne fournit pas de solution permanente au problème du déficit des hôpitaux. De tels actes de générosité peuvent même encourager cette pratique, en, dans les faits, récompensant les hôpitaux qui gardent les gens prisonniers. Dans au moins une des structures, lhôpital Roi Khaled, la directive présidentielle sur la santé maternelle et de lenfant a conduit à un déclin du nombre de bienfaiteurs, apparemment parce quils pensaient que la charité privée nétait plus nécessaire.208 Il est trop tôt pour dire si cette baisse dans une des institutions va continuer et si elle va se retrouver dans dautres hôpitaux.
208 Entretien par téléphone de Human Rights Watch le directeur administratif et financier de lHôpital Roi Khaled, 20 juin 2006. |