Guinée : Les droits humains en péril alors que la transition promise se fait attendre
L’opposition, la dissidence et les médias sont réprimés ; le retour à l’ordre constitutionnel est reporté
Le 5 septembre 2021, des officiers du Comité national du rassemblement et du développement (CNRD) ont renversé le gouvernement de l'ancien président Alpha Condé. Sous la direction du colonel Mamady Doumbouya, le gouvernement militaire a réprimé les droits sociaux et politiques. En mai 2022, la junte militaire a interdit indéfiniment les manifestations, en violation du droit national et international garantissant le droit de manifester, et a ensuite intensif sa répression en dissolvant la coalition d’opposition en raison de critères uniquement politiques. Le 28 septembre 2022, le procès d’individus accusés d’implication dans le massacre du stade de 1989, dont l'ancien président Moussa Dadis Camara, a débuté à Conakry.
31 juillet 2024
L’opposition, la dissidence et les médias sont réprimés ; le retour à l’ordre constitutionnel est reporté
Pourquoi les constructeurs automobiles devraient se soucier des conséquences de la production d’aluminium sur les droits humains
Depuis novembre 2020, quatre partisans présumés de l’opposition politique sont décédés après avoir été emprisonnés
Les autorités devraient ouvrir des enquêtes sur l’usage excessif de la force et traduire les responsables en justice
Quinze ans plus tard, les victimes méritent d’obtenir justice
Les autorités devraient révéler leur lieu de détention, les libérer, et enquêter sur les allégations de torture
Dans leurs plaidoiries finales, les avocats des victimes ont demandé des réparations, le parquet a requis des peines de perpétuité et les avocats de la défense ont plaidé pour des acquittements
La requalification des accusations reste une question ouverte, une date est fixée pour les plaidoiries finales
Les audiences sont suspendues en l’attente de la réponse de la défense
Des témoins de l’attaque de 2009 au stade de Conakry ont été appelés à la barre
14 ans après le massacre du stade, plus de 50 victimes ont enfin été entendues, mais le soutien international reste nécessaire