Plus de 4 millions de personnes aux États-Unis sont privées du droit de vote, en raison d’une condamnation pour un crime. Cette approche est d’une sévérité excessive, selon trois ONG dont HRW. 

À Nairobi et dans d’autres villes du Kenya, des dizaines de personnes sont décédées et des centaines d’autres ont été blessées, lors de manifestations que la police a brutalement réprimées. Les policiers ayant commis ces abus devraient être tenus responsables. 

Au Yémen, les Houthis ont arbitrairement arrêté des dizaines d’employés d’agences de l’ONU et d’ONG yéménites et internationales. Ces personnes, qui œuvrent pour améliorer les conditions de vie des Yéménites, devraient être immédiatement libérées. 

Depuis le 7 octobre, les attaques israéliennes ont détruit la plupart des bâtiments scolaires à Gaza, tuant de nombreux élèves et enseignants. Les pays étrangers devraient exhorter Israël à cesser immédiatement toute attaque illégale, mais aussi dénoncer toute utilisation éventuelle de bâtiments scolaires à des fins militaires par le Hamas. 

La Haute Cour de Namibie a invalidé des lois datant de l’époque coloniale, qui criminalisaient la sodomie et les « délits sexuels contre nature ». C’est une bonne nouvelle pour la communauté LGBT de ce pays. 

Quatre jeunes activistes s’expriment leur soutien à un projet de nouveau traité international qui garantirait le droit à une éducation gratuite pour les enfants, partout dans le monde. 

Le conflit entre les Forces armées soudanaises (SAF) et les Forces de soutien rapide (RSF) a été particulièrement meurtrier à El-Fasher, au Darfour-Nord, où des centaines de civils ont été tués. Des dizaines de milliers d’habitants ont fui cette ville. L’ONU et l’UA devraient autoriser d’urgence le déploiement d’une mission afin de protéger les civils.

Les autorités indiennes ont engagé contre l’écrivaine Arundhati Roy des poursuites liées à des propos qu’elle a tenus il y a 14 ans, au sujet du Cachemire. C’est un recours abusif à la loi antiterroriste, également utilisée contre d’autres personnes qui critiquent le gouvernement. 

La Journée mondiale des réfugiés (20 juin) est l’occasion d’appeler à un soutien renforcé aux 37,6 millions de personnes qui ont dû quitter leurs pays en raison de conflits armés, de persécution ou d’autres facteurs, afin de se réfugier ailleurs, en quête de sécurité. 

Au Brésil, un projet de loi qui criminaliserait un avortement après 22 semaines de grossesse en tant qu’homicide, même en cas de viol, suscite de fortes inquiétudes.