Guinée équatoriale : L’EPU sera l’occasion d’exposer de graves abus
Le gouvernement recourt à l’intimidation, aux arrestations arbitraires et à des violences physiques pour faire taire les voix critiques
La corruption, la pauvreté et la répression continuent de saper la Guinée équatoriale sous la présidence de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, qui est au pouvoir depuis 1979. D’importants revenus pétroliers financent des modes de vie somptueux pour la petite élite entourant le président, tandis qu'une grande partie de la population vit dans la pauvreté. La mauvaise gestion des fonds publics et les allégations crédibles de corruption de haut niveau perdurent, tout comme d'autres abus graves, notamment la torture, la détention arbitraire et les procès inéquitables. Le fils aîné du president Obiang et son éventuel successeur, Teodorin, a été mis en examen en France pour blanchiment d’argent. Dans une autre affaire concernant Teodorin Obiang, les États-Unis ont saisi des biens, et annoncé leur intention de les restituer au peuple équato-guinéen.
Le gouvernement recourt à l’intimidation, aux arrestations arbitraires et à des violences physiques pour faire taire les voix critiques
Comment la santé et l’éducation paient le prix des opérations entre apparentés en Guinée équatoriale
Le procès ayant abouti à la condamnation de 112 accusés a été entaché d’irrégularités et d’allégations de torture
Toutefois la répression dans ce pays est incompatible avec les exigences de l’ITIE qui veille à la transparence des industries extractives
Le gouvernement recourt à l’intimidation, aux arrestations arbitraires et à des violences physiques pour faire taire les voix critiques
Le Sénat devrait adopter la loi exigeant le rapatriement des biens mal acquis vers les pays concernés
Il est à craindre que certains détenus également visés par le mandat d’arrêt aient été torturés, voire tués
Le Rapporteur spécial de l’ONU devrait intervenir suite à l’attaque contre Alfredo Okenve
Un officier de police admet avoir porté des accusations douteuses à l’encontre de Ramón Esono Ebalé
Un tribunal français a condamné Teodorin Obiang à trois ans de prison avec sursis et a confisqué plusieurs biens
Alors que le procès Obiang s’ouvre lundi à Paris, la chercheuse Sarah Saadoun appelle le président Macron à aller plus loin dans la lutte contre le blanchiment d’argent.
Alors que les réserves s’épuisent, il reste peu de temps pour remédier aux lacunes en matière de santé et d’éducation