Iran : Les forces de sécurité ont violé et torturé des personnes détenues
Des détenus kurdes, baloutches, azéris et membres d'autres communautés ethniques ont apparemment été ciblés
Les autorités iraniennes ont brutalement réprimé les manifestations tenues dans tout le pays après la mort, en septembre 2022, d’une jeune femme irano-kurde de 22 ans détenue par la police des mœurs ; des centaines de personnes ont ete tuées, et les forces de l'ordre ont arrêté des milliers de manifestant-e-s. Les agences de sécurité et de renseignement, agissant de concert avec le pouvoir judiciaire iranien, ont poursuivi leur répression sévère de la dissidence, arrêtant des journalistes, des syndicalistes, des défenseurs des droits de la femme et des opposants pacifiques. L’impunité pour les atteintes graves aux droits humains reste endémique. La détérioration des conditions économiques due aux sanctions unilatérales imposées par les États-Unis et aux politiques menées par le gouvernement a accru la pauvreté et réduit le niveau de vie de millions de personnes en Iran.
Des détenus kurdes, baloutches, azéris et membres d'autres communautés ethniques ont apparemment été ciblés
Les règles de tutelle masculine entravent leur capacité à voyager et à se déplacer à l’intérieur de leurs pays
Des jeunes manifestants sont détenus illégalement
La campagne de « phishing » soutenue par l’État met en péril des groupes indépendants
Les manifestations qui ont suivi la mort en détention de Mahsa Jina Amini ont suscité une nouvelle vague de répression
Des membres des familles de manifestants tués ou arrêtés cherchaient à obtenir justice
87 exécutions ont été signalées après l’élection présidentielle, dont 29 en une seule journée
Les accusations contre les militantes de droits humains se multiplient
Ebrahim Raïssi lègue à son pays un héritage d'abus
Les tribunaux révolutionnaires sont un outil clé dans la répression brutale par les autorités
Des détenus kurdes, baloutches, azéris et membres d'autres communautés ethniques ont apparemment été ciblés
La privation des droits fondamentaux des membres de cette minorité religieuse est un crime contre l'humanité
La liberté d’expression est indispensable pour réclamer des droits