(New York, le 12 novembre 2020) - Elyas Dayee, un journaliste à Azadi Radio, a été tué le 11 novembre par un engin explosif improvisé qui avait été placé sous sa voiture dans la province de Helmand en Afghanistan, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui.
Bien que les talibans n'aient publié aucune déclaration au sujet de cette attentat meurtrier, Dayee avait récemment déclaré à Human Rights Watch qu'il avait reçu de nombreuses menaces de mort liées à ses reportages sur les opérations militaires des talibans. Les talibans utilisent fréquemment des engins piégés pour mener contre des civils des attaques ciblées, qui constituent des crimes de guerre.
« Le meurtre d'Elyas Dayee, simplement pour avoir fait son travail, représente pour les journalistes afghans l’effrayant message que tout reportage sur les talibans risque de les mettre en grave danger », a déclaré Patricia Gossman, directrice adjointe de la division Asie à Human Rights Watch. « Ce meurtre brutal d'un journaliste est une exécution de sang-froid, qui soulève de sérieux doutes quant à la protection de la liberté d'expression dans de le cadre d’un accord de paix avec les talibans. »
Dayee avait 33 ans ; au cours des derniers mois, des dizaines d’autres journalistes afghans ont reçu de menaces de la part des talibans.
Texte complet en anglais : en ligne ici.
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#Afghanistan : le meurtre du journaliste Elyas #Dayee, qui enquêtait sur les opérations des talibans, est un triste rappel des graves menaces qui pèsent sur les #journalistes dans ce pays. https://t.co/5EEGV2aKW0
— HRW en français (@hrw_fr) November 13, 2020