Dans le rapport intitulé « “Sans issue” : L’emprisonnement pour dettes en Tunisie », qui compte 41 pages, Human Rights Watch décrit les conséquences de l’archaïque législation tunisienne relative aux chèques sans provision. En plus de condamner les personnes insolvables à la prison ou de les pousser à vivre cachées ou à s’exiler, la loi alimente un cycle d’endettement et contraint des foyers entiers à vivre dans des situations extrêmement difficiles. Dans le contexte de crise économique qui touche la Tunisie, les autorités devraient de toute urgence remplacer les dispositions légales qui rendent possible l’emprisonnement pour dettes par une législation qui fait la distinction entre le refus délibéré de payer et la véritable incapacité à le faire.
La manipulation politique de l'ethnicité en Côte d'Ivoire
Human Rights Watch accuse les principaux membres du gouvernement ivoirien d'avoir favorisé la montée de la violence xénophobe qui menace de déstabiliser le pays.
Les commissions nationales des droits de l'homme commanditées par l'Etat sont en vogue actuellement au sein des gouvernements, particulièrement en Afrique où leur nombre s'est multiplié au cours des dix dernières années. Alors qu'en 1989, il n'y en avait qu'une seule, en 2000, on en compte vingt-quatre en fonctionnement ou en formation.
Human Rights Watch appelle aujourd'hui à faire des questions relatives aux droits de l'homme un thème dominant de la campagne présidentielle algérienne et de la période post-électorale.