Dans le rapport intitulé « “Sans issue” : L’emprisonnement pour dettes en Tunisie », qui compte 41 pages, Human Rights Watch décrit les conséquences de l’archaïque législation tunisienne relative aux chèques sans provision. En plus de condamner les personnes insolvables à la prison ou de les pousser à vivre cachées ou à s’exiler, la loi alimente un cycle d’endettement et contraint des foyers entiers à vivre dans des situations extrêmement difficiles. Dans le contexte de crise économique qui touche la Tunisie, les autorités devraient de toute urgence remplacer les dispositions légales qui rendent possible l’emprisonnement pour dettes par une législation qui fait la distinction entre le refus délibéré de payer et la véritable incapacité à le faire.
Violations des droits humains commises dans l’application de la loi contre l’homosexualité au Cameroun
Le rapport de 59 pages présente dix études de cas portant sur des arrestations et des poursuites menées en application de l’article 347 bis du code pénal camerounais, qui punit les « rapports sexuels avec une personne de son sexe » de peines de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans.
Abus policiers et lacunes dans la protection des femmes et filles autochtones dans le nord de la Colombie-Britannique, Canada
Le rapport de 89 pages documente les défaillances persistantes de la police en matière de protection des femmes et des filles autochtones dans le nord contre la violence, ainsi que le comportement violent de la part de certains policiers à leur encontre.
Cette version abrégée du Rapport mondial 2013 de Human Rights Watch comporte 26 chapitres traduits en français : 4 essais dont l'Introduction de Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch (concernant les défis au lendemain du Printemps arabe), et 22 chapitres sur divers pays.
La nécessaire traduction devant les tribunaux guinéens des responsables du massacre, des viols et autres exactions perpétrés dans le stade le 28 septembre 2009
Le rapport de 67 pages analyse les efforts déployés par la Guinée pour traduire en justice les responsables des crimes qui ont été commis.
Répression militaire abusive en réponse aux menaces sécuritaires en Côte d’Ivoire
Le rapport de 80 pages détaille la répression brutale qui a fait suite à une série d’attaques violentes contre des installations militaires à travers le pays en août. Ces attaques auraient été menées par des militants fidèles à l’ancien président Laurent Gbagbo.
Accès des femmes migrantes à la protection contre la violence intrafamiliale en Belgique
Le rapport de 59 pages a décelé trois grandes lacunes dans la protection des femmes migrantes victimes de violence intrafamiliale dans ce pays. Les femmes qui migrent vers la Belgique pour rejoindre un mari ou un partenaire peuvent être menacées d'expulsion si elles dénoncent la violence pendant la période où leur statut est en cours de validation.
Violences sexuelles et autres exactions commises à l’encontre de migrants congolais lors de leur expulsion d’Angola
Le rapport de 56 pages décrit un phénomène alarmant de violations des droits humains perpétrées par des membres des forces de sécurité angolaises à l’encontre de migrants congolais.
Le rapport de 89 pages, « ‘Tu n’auras pas la paix tant que tu vivras’ : L'escalade de la violence politique au Burundi », documente les assassinats politiques découlant des élections de 2010 au Burundi.
Le rapport de 62 pages révèle que les jeunes issus des minorités, dont des enfants n’ayant pas plus de 13 ans, font fréquemment l’objet de contrôles comprenant des interrogatoires prolongés, des palpations portant atteinte à leur intimité, ainsi que des fouilles d’objets personnels.
Travail des enfants, mercure et orpaillage au Mali
Le rapport de 124 pages révèle que des enfants qui n’ont parfois pas plus de six ans creusent des puits de mines, travaillent sous terre, remontent des charges de minerai pesantes, et transportent, concassent et procèdent au panage du minerai. De nombreux enfants travaillent également en utilisant du mercure, une substance toxique, pour séparer l’or du minerai.
Le besoin de justice pour les crimes post-électoraux en Côte d’Ivoire
Le rapport de 150 pages présente de manière détaillée les crimes de guerre et les probables crimes contre l’humanité commis tant par les forces de Gbagbo que de Ouattara. Le rapport décrit les effroyables violations des droits humains commises entre novembre 2010, lorsque Gbagbo a perdu l’élection présidentielle mais a refusé de quitter le pouvoir, et juin 2011.
Une année dans la vie du Conseil des droits de l’homme de l’ONU
Le rapport de 73 pages, intitulé « Maintenir l’élan : Une année dans la vie du Conseil des droits de l’homme de l’ONU » passe en revue les travaux réalisés par le Conseil de juillet 2010 à juin 2011, et décrit certains des progrès remarquables accomplis par cet organe qui en est à sa cinquième année d'existence.
Des lacunes à combler dans la sélection des affaires traitées par la CPI
Le rapport de 50 pages,intitulé « Un travail inabouti : Des lacunes à combler dans la sélection des affaires traitées par la CPI », évalue le choix des affaires par le Bureau du Procureur dans le cadre de ses cinq premières enquêtes.