Dans le rapport intitulé « “Sans issue” : L’emprisonnement pour dettes en Tunisie », qui compte 41 pages, Human Rights Watch décrit les conséquences de l’archaïque législation tunisienne relative aux chèques sans provision. En plus de condamner les personnes insolvables à la prison ou de les pousser à vivre cachées ou à s’exiler, la loi alimente un cycle d’endettement et contraint des foyers entiers à vivre dans des situations extrêmement difficiles. Dans le contexte de crise économique qui touche la Tunisie, les autorités devraient de toute urgence remplacer les dispositions légales qui rendent possible l’emprisonnement pour dettes par une législation qui fait la distinction entre le refus délibéré de payer et la véritable incapacité à le faire.
L’Espagne pousse au rapatriement de mineurs non accompagnés en l’absence de garanties
Ce rapport de 25 pages révèle un défaut fondamental dans le rapatriement par l'Espagne des enfants migrants et réfugiés non accompagnés : l'incapacité du gouvernement à fournir aux mineurs un représentant légal indépendant pendant les procédures de rapatriement.
Les premières années de la Cour pénale internationale à l’examen
La Cour pénale internationale (CPI) a fait des progrès notables pour rendre justice par rapport aux pires crimes, malgré des erreurs de politique et de pratique, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui qui évalue les cinq premières années de la cour.
Ce rapport de 91 pages examine comment la France utilise un délit à la définition floue, celui d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, pour arrêter un grand nombre de personnes sur la base de preuves minimales.
La violence estudiantine, l’impunité et la crise en Côte d’Ivoire
Ce rapport de 111 pages décrit en détail comment, au cours des dernières années, les membres de la FESCI ont été impliqués dans des attaques à l’encontre de ministres de l’opposition, de magistrats, de journalistes ainsi que d’organisations de défense des droits humains, entre autres.
Ce rapport de 42 pages fait état de 21 cas de passages à tabac et de torture de civils perpétrés en octobre 2007 par une unité spéciale de réserve, connue sous le nom de Groupement Mobile d’Intervention Rapide (GMIR), dans la province de Muramvya.
L’affaire Habré constitue une opportunité importante pour porter un coup sévère au fléau de l’impunité. Habré est accusé d’avoir commis des crimes de masse, qui sont documentés de manière détaillée dans les archives de sa propre police politique. Le Tchad soutient les poursuites à son encontre. Le Comité des Nations unies contre la torture a enjoint le Sénégal de poursuivre ou extrader Habré.
Ce rapport de 96 pages décrit en détail les crimes contre les civils commis par les soldats de l’armée congolaise, par les troupes du général renégat Laurent Nkunda, et par les combattants d’une force d’opposition rwandaise appelée Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
Rébellions et exactions contre la population civile
Ce rapport de 116 pages est basé sur le résultat de trois semaines de recherches effectuées sur le terrain. Il expose en détail les atteintes aux droits humains et les violations des lois de la guerre perpétrées dans le nord de la RCA par les groupes rebelles et les forces gouvernementales.
Détenus abattus par la police et imposition de punitions collectives
Le nombre de décès en garde à vue a augmenté au Rwanda, où des agents de la Police Nationale du Rwanda ont tué au moins 20 détenus depuis le mois de novembre 2006. Ce rapport de 37 pages est basé sur des douzaines d’entretiens avec des familles de victimes, des témoins et autres personnes.
Ce rapport de 52 pages examine la manière dont l’armée tchadienne, ses milices paramilitaires alliées et les forces rebelles ont utilisé et recruté des enfants soldats à la fois au nord du Tchad et à sa frontière est avec la région du Darfour, au Soudan.
Exploitation et maltraitance des filles travaillant comme domestiques en Guinée
Ce rapport de 188 pages décrit de façon détaillée la façon dont des jeunes filles dont certaines n’ont que huit ans travaillent jusqu’à 18 heures par jour comme employées domestiques, fréquemment sans être payées, et sont souvent insultées, battues et violées par leurs employeurs. Le travail domestique est le principal secteur d’emploi des enfants en Guinée.