Abus commis par des islamistes armés et par des membres des forces de sécurité au Burkina Faso
Ce rapport documente les meurtres et le harcèlement de villageois dans la région du Sahel. Ces villageois étaient pris au piège entre les islamistes qui menaçaient d'exécuter ceux qui collaboraient avec le gouvernement, et les forces de sécurité qui exigeaient des renseignements sur la présence de groupes armés, et qui punissaient collectivement ceux qui ne fournissaient pas de telles informations. Le rapport examine également les violentes attaques commises par des groupes armés islamistes à Ouagadougou en 2016 et 2017, et documente les abus liés à la détention de suspects par les forces de sécurité.
Les réponses antiterroristes de la Belgique aux attaques de Paris et de Bruxelles
Le rapport expose en détail des mesures visant à placer les prisonniers détenus pour terrorisme en isolement prolongé, et permettant au gouvernement de retenir les passeports et d’étudier les relevés téléphoniques et les e-mails des personnes soupçonnées de terrorisme sans autorisation judiciaire. D’autres lois peuvent révoquer la citoyenneté belge et incriminer des commentaires ne constituant pas véritablement une incitation directe au terrorisme. Ce rapport révèle également les réponses abusives de la police pendant les raids antiterroristes et les détentions.
Ce rapport de 91 pages examine comment la France utilise un délit à la définition floue, celui d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, pour arrêter un grand nombre de personnes sur la base de preuves minimales.
Depuis 2003, Human Rights Watch constate une recrudescence des assurances diplomatiques pour prévenir tout acte de torture et autres mauvais traitements au moment de renvoyer des personnes soupçonnées de terrorisme vers des pays où elles risquent de subir ce type d’exactions.