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22 mars 2022
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RD Congo : Photos de personnes détenues dans l’est du pays
Jean Paul Ngahangondi, député provincial du Nord-Kivu, est détenu depuis le 6 février 2022 pour « outrage » au chef de l’État et à l’armée : « Après mon arrestation, j’ai été conduit à l’ANR (Agence nationale de renseignements), où les agents m’ont dit que j’avais été arrêté pour avoir mis en cause l’état de siège. Le procureur a été clair quand il m’a dit qu'ils n’avaient aucun problème avec moi, mais qu’ils avaient reçu une plainte du gouverneur qui disait que je devais être interrogé et qu’il y avait d’autres personnes qui devaient l’être aussi. C'est une façon de nous intimider et de nous faire taire. » © Privé
Didier Lukogho, député provincial de Lubero au Nord-Kivu, est détenu depuis le 21 novembre 2021 pour « incitation à attenter aux lois de la République » : « Je considère mon arrestation comme arbitraire. Aujourd’hui, au lieu de bénéficier de l’état de siège, nous en sommes les victimes. J’ai été arrêté et accusé d’avoir tenu une réunion. » © Privé
De droite à gauche : Jeanpy Lufungula Muhindo, Esaïe Liko, Kabunga Joël, Eric Sankara (un accusé dans autre procès), et Kighama Dieu-merci. Eddy Mupika, Pamela Shabani, Kabambi Jireh, Georges Mumbere, Paluku Vihamba, Lwantumba Elysé, Archimede Ependa, Dimanja Dany, étaient également présents au procès, mais ne figurent pas au premier plan sur la photo. Les 13 activistes du mouvement citoyen Lucha ont été arrêtés le 11 novembre 2021 et sont accusés de « provocation et incitation à des manquements envers l'autorité publique ». S’ils sont reconnus coupables, ils risquent des peines allant d’un à trois ans de prison. © Privé
Faustin Ombeni Tulinabo, Claude Lwaboshi Buhazi et Serge Mikindo Waso, trois activistes du mouvement citoyen Jicho la Raia, ont été condamnés le 25 février 2022 par un tribunal militaire de Goma à deux ans de prison pour « imputation dommageable et dénonciation calomnieuse » après avoir dénoncé la mauvaise gestion d’une zone de santé à Masisi, dans l’est de la République démocratique du Congo. Claude Lwaboshi, 32 ans et père de trois enfants, est membre de Jicho la Raia : « Notre procès a commencé sept mois après la fixation de notre dossier au tribunal à cause de la confusion qui régnait dans l’administration judiciaire militaire pendant l’état de siège. La procédure a beaucoup traîné. » © Privé
Faustin Ombeni Tulinabo, Claude Lwaboshi Buhazi et Serge Mikindo Waso, trois activistes du mouvement citoyen Jicho la Raia, ont été condamnés le 25 février 2022 par un tribunal militaire de Goma à deux ans de prison pour « imputation dommageable et dénonciation calomnieuse » après avoir dénoncé la mauvaise gestion d’une zone de santé à Masisi, dans l’est de la République démocratique du Congo. Serge Muhindo, 33 ans, est membre de Jicho la Raia : « Je pense que nous garder en prison est une façon de nous faire taire et de faire taire les autres. » © Privé
Faustin Ombeni Tulinabo, Claude Lwaboshi Buhazi et Serge Mikindo Waso, trois activistes du mouvement citoyen Jicho la Raia, ont été condamnés le 25 février 2022 par un tribunal militaire de Goma à deux ans de prison pour « imputation dommageable et dénonciation calomnieuse » après avoir dénoncé la mauvaise gestion d’une zone de santé à Masisi, dans l’est de la République démocratique du Congo. Faustin Ombeni Tulinabo, 26 ans, est membre de Jicho la Raia : « Je suis étudiant. J’ai déjà perdu une année et je risque d’en perdre une autre à cause des retards. Ça me fait beaucoup de mal de penser à tout ce temps perdu. » © Privé
Luc Malembe, 34 ans, est le porte-parole local de l’opposition, à Bunia en Ituri. Il est détenu depuis le 24 novembre 2021 pour « diffusion de fausses informations » : « Je suis très critique à l’égard de l’état de siège depuis son instauration et maintenant, je suis poursuivi pour avoir « diffusé des rumeurs ». Le procureur a requis trois ans de prison, et j’attends le verdict. J’ai peur parce que le système judiciaire n’est pas indépendant et parce que le gouverneur a ordonné mon arrestation et contrôle la justice. Je crains d’être condamné à tort. Je travaille pour une entreprise privée, et j’ai perdu mon emploi. Ça va être un problème pour ma femme et mes enfants. » © Privé
Christophe Adubango, 29 ans, un dirigeant de la société civile à Bunia, dans la province d’Ituri, est détenu depuis le 24 octobre 2021 pour avoir « diffusé de fausses informations » : « Les soldats m’ont emmené à la résidence du gouverneur où ils m’ont torturé. Ils m’ont donné des coups de pied avec leurs bottes, et ils m'ont passé à tabac avec des armes à feu. Je saignais du nez et de la bouche et j’avais mal partout. Le lendemain matin, j’étais au bureau du procureur militaire et puis j’ai été transféré à la prison centrale. Deux jours plus tard, je suis tombé malade. Mes poumons ont été affectés par les coups que j’ai reçus. Mon affaire devant le tribunal n’avance pas. Quand je demande à mon avocat, il me dit que les juges lui répondent que pour ce qui est de mon dossier, ils doivent attendre l’ordre du gouverneur pour fixer une date. » © Privé
Région/Pays
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