Les autorités algériennes continuent d’arrêter et d’emprisonner des activistes pacifiques, des défenseurs des droits humains et des journalistes en raison de leurs opinions critiques. Certains sont poursuivis sur la base d’accusations liées au terrorisme, et fondées sur une définition très large de ce terme. En mai 2021, les autorités ont abusivement qualifié deux groupes d’opposition politique, le Mouvement Rachad et le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), d’« organisations terroristes ». La répression des partis d’opposition, des organisations indépendantes de la société civile et des médias liés au mouvement de protestation pro-réforme « Hirak » s’est intensifiée depuis l’élection du président Abdelmadjid Tebboune en 2019. Entre juin 2022 et avril 2023, les autorités ont dissous deux organisations importantes, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) et le Rassemblement actions jeunesse (RAJ), ainsi que deux organes de presse, Radio M et Maghreb Emergent.

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