Le rapport de 94 pages, intitulé « Pire que l’enfer : Mort et torture à la prison de Koro Toro au Tchad », documente de manière détaillée la détention de 72 individus, dont plusieurs ont été torturés ou ont subi des mauvais traitements, à Koro Toro, à la suite des manifestations tenues le 20 octobre à N’Djamena et dans plusieurs autres villes du pays pour protester contre la prolongation de deux ans du gouvernement de transition. Les forces de sécurité ont tiré à balles réelles sur les manifestants. Des centaines de personnes ont ensuite été transférées à Koro Toro, une prison de haute sécurité située à environ 600 kilomètres de N’Djamena. La transition a pris fin en mai 2024 avec l’élection du général Mahamat Idriss Déby.
Violence sexuelle contre les femmes et les filles dans l'est du Congo
Le rapport, qui s'appuie sur de nombreux entretiens avec des victimes, des témoins et des responsables divers, détaille les crimes de violence sexuelle commis par des soldats de l'armée rwandaise et par son allié congolais, le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) ainsi que par les groupes armés qui leur sont opposés - les rebelles congolais Mai-Mai et des groupes armés burundai
La manipulation politique de l'ethnicité en Côte d'Ivoire
Human Rights Watch accuse les principaux membres du gouvernement ivoirien d'avoir favorisé la montée de la violence xénophobe qui menace de déstabiliser le pays.
Les commissions nationales des droits de l'homme commanditées par l'Etat sont en vogue actuellement au sein des gouvernements, particulièrement en Afrique où leur nombre s'est multiplié au cours des dix dernières années. Alors qu'en 1989, il n'y en avait qu'une seule, en 2000, on en compte vingt-quatre en fonctionnement ou en formation.
Human Rights Watch appelle aujourd'hui à faire des questions relatives aux droits de l'homme un thème dominant de la campagne présidentielle algérienne et de la période post-électorale.