La nécessité de rendre des comptes pour la torture au Rwanda
Le rapport de 23 pages, intitulé « “Ils m’ont jeté dans l’eau et battu” : La nécessité de rendre des comptes pour la torture au Rwanda », documente la torture et les mauvais traitements infligés à des détenus par des fonctionnaires pénitentiaires et des détenus à la prison de Nyarugenge dans la capitale, Kigali ; à la prison de Rubavu, dans l’ouest du Rwanda ; et dans un centre de détention non officiel à Kigali connu sous le nom de « Kwa Gacinya ». Human Rights Watch a constaté que des juges ont ignoré les plaintes de personnes actuellement ou précédemment détenues lors de procès concernant la détention illégale et les mauvais traitements, créant un environnement d’impunité quasi totale.
Détention illégale et mauvais traitements au Centre de transit de Gikondo au Rwanda
Le rapport de 55 pages décrit les détentions prolongées et illégales dans ce centre, situé dans la capitale rwandaise Kigali, entre 2011 et 2015. La détention arbitraire à Gikondo (appelé familièrement Kwa Kabuga) de personnes telles que des vendeurs ambulants, des travailleuses du sexe, des mendiants, des sans-abri et des personnes soupçonnées de délits mineurs est le reflet d’une politique non officielle consistant à garder loin des regards du public ceux que les autorités considèrent « indésirables ». Jusqu’en 2014, de nombreux enfants des rues y étaient également détenus.
Enseignements tirés du travail de la CPI en Côte d’Ivoire
Ce rapport examine l’engagement de la Cour pénale internationale (CPI) en Côte d’Ivoire, afin de tirer des enseignements pour optimiser l'impact du travail de la Cour en Côte d’Ivoire, ansi que dans d'autres pays.
Cette version abrégée du Rapport mondial 2015 de Human Rights Watch comporte 28 chapitres traduits en français : trois essais dont l'introduction par Kenneth Roth (directeur exécutif de HRW), un chapitre sur l'Union européenne, et 24 chapitres sur divers pays en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie et dans les Amériques.
Meurtres et disparitions forcées aux mains de la police à Kinshasa, République démocratique du Congo
Le rapport de 63 pages décrit comment des policiers en uniforme, portant souvent des cagoules, ont traîné des membres présumés de gangs connus sous le nom de « kulunas » hors de leurs demeures pendant la nuit et les ont exécutés.
Exploitation et abus sexuels commis par les forces de l’Union africaine en Somalie
Le rapport de 81 pages, intitulé « Le pouvoir que ces hommes ont sur nous : Exploitation et abus sexuels commis par les forces de l’Union africaine en Somalie », rassemble des informations sur l’exploitation et les abus sexuels subis par des femmes et des jeunes filles somaliennes dans deux bases de l'AMISOM de la capitale de la Somalie, Mogadiscio, depuis 2013.
Progrès mitigés dans la lutte contre la mendicité forcée des enfants au Sénégal
Ce rapport de 53 pages, intitulé « Exploitation sous prétexte d’éducation : Progrès mitigés dans la lutte contre la mendicité forcée des enfants au Sénégal », examine le bilan mitigé du Sénégal dans ses efforts pour résoudre ce problème, au cours de l’année écoulée depuis qu’un incendie a ravagé une école coranique installée dans une maison délabrée à Dakar, causant la mort de huit garçons.
Les mauvais traitements infligés aux migrants d’Afrique subsaharienne au Maroc
Rapport dont la version originale en anglais est intitulée « Abused and Expelled: Ill-Treatment of Sub-Saharan African Migrants in Morocco », et qui examine divers abus – y compris des passages à tabac et des vols - commises par les forces de sécurité marocaines à l’encontre de migrants originaires de l’Afrique subsaharienne, dont certains tentaient de rejoindre l'enclave espagnole de Melilla.
La situation des personnes en garde à vue en Tunisie
Version abrégée en français (« Résumé et recommandations ») du rapport complet en anglais intitulé « Cracks in the System», concernant les centres de garde à vue en Tunisie.
Cet ouvrage de 714 pages, intitulé La Plaine des Morts, se base sur treize années de recherches pour démontrer que Habré était personnellement impliqué dans les abus perpétrés lorsqu’il était au pouvoir de 1982 à 1990, essentiellement par le biais du contrôle étroit qu’il exerçait sur sa redoutée police politique, la Direction de la Documentation et de la Sécurité (DDS).
Le cancer et la lutte pour le traitement de la douleur au Sénégal
Cette rapport de 96 pages a constaté que 70 000 Sénégalais ont besoin chaque année de ce que l'on appelle les soins palliatifs pour soulager les symptômes liés aux maladies chroniques et potentiellement mortelles.
Agir contre la dépossession de terres suite au conflit postélectoral en Côte d’Ivoire
Le rapport de 128 pages expose en détail les graves conséquences économiques de la dépossession de terres et le risque de violences intercommunautaires que cela engendre dans l’ouest du pays.