Illustrations - jeunes personnes LGBT au Vietnam

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Jeunes personnes LGBT au Vietnam : Lieu, 19 ans ~ Lieu a dit à ses parents, lorsqu’elle était en classe de seconde, qu’elle était bisexuelle. Son père a été compréhensif mais a peu parlé, tandis que sa mère s’est exprimée explicitement contre la sexualité de sa fille. Lieu a également révélé sa sexualité à sa meilleure amie à l’école, qui à son tour a informé toute la classe. Après cela, ses camarades de classe ont commencé à brimer Lieu et à l’isoler. Certains l’ont aspergée d’eau du haut d’un balcon, d’autres ont lacéré ses livres et son uniforme avec des ciseaux. En classe de 1ère, des camarades de classe ont poussé Lieu d’une terrasse du premier étage et elle est tombée, se fracturant un bras. Lieu a raconté à ses parents que ses blessures s’étaient produites alors qu’elle jouait au basketball, mais son père ne l’a pas crue. Il l’a même suivie jusqu’à l’école un jour, afin de constater par lui-même les brimades qu’elle subissait. Quand il a dit à la professeure ce qu’il avait vu, celle-ci a dit à la classe de ne pas traiter Lieu de cette manière, mais elle n’a jamais enquêté sur ce qu’il s’était passé.  © 2020 Sally Deng pour Human Rights Watch
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Jeunes personnes LGBT au Vietnam : Thuong, 23 ans ~ Lorsque Thuong était adolescente, elle se demandait pourquoi elle ressentait de l’attraction pour d’autres filles. Elle a recherché de l’information sur internet, posant la question: « Pourquoi une fille aime-t-elle une autre fille? » et a trouvé un site internet qui disait qu’il était possible pour des garçons d’aimer des garçons et pour des filles d’aimer des filles. Cela l’a soulagée. Puis à l’université, elle a dit à une autre fille, pour la première fois, qu’elle l’aimait. La fille a raconté à leurs camarades de classe ce que Thuong lui avait dit et ils ont commencé à dire à Thuong qu’elle était « malade ».  © 2020 Sally Deng pour Human Rights Watch
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Jeunes personnes LGBT au Vietnam :  Nguyên, 17 ans ~ Tout au long de ses études secondaires, Nguyên ne s’identifiait pas encore avec le terme « gay », mais il ne jouait qu’avec les filles de sa classe. Son professeur a informé ses parents, qui en ont été très contrariés. Le professeur l’a chargé de nettoyer la salle de classe après les cours pendant trois mois en guise de punition et ainsi, Nguyên restait chaque jour tout seul à l’école jusqu’à 20h00 pour nettoyer. Un jour qu’il était dans une clinique pour des examens de santé, Nguyên a aperçu un couple de gays qui s’entraidaient mutuellement. Les voir ainsi se soutenir l’un l’autre l’a rendu heureux et lui a donné de l’espoir. © 2020 Sally Deng pour Human Rights Watch
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Jeunes personnes LGBT au Vietnam : Sinh, 23 ans ~ En classe de seconde, Sinh a commencé à ressentir de l’attraction pour un autre garçon. Cela l’a dérouté et il croyait qu’il y avait quelque chose chez lui qui n’allait pas. Quand sa mère l’a appris, elle a été très en colère. Elle a pleuré et l’a emmené voir un psychologue. Sa mère lui a dit qu’il avait « une maladie, une pathologie ». Sinh lui a dit qu’il était bisexuel et elle lui a demandé pourquoi il n’était pas normal. À l’école, son professeur de biologie de Sinh enseignait que l’amour ne peut exister qu’entre des hommes et des femmes, et que seuls des hommes et des femmes peuvent créer de bonnes familles car eux seuls peuvent avoir des enfants © 2020 Sally Deng pour Human Rights Watch

Illustrations – Les cas de quatre jeunes personnes LGBT au Vietnam, et les défis auxquels elles sont confrontées. Veuillez cliquer sur le lien ci-dessus pour voir les huit illustrations (deux par cas).

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