(Londres, le 23 octobre 2018) - C’est avec une profonde tristesse que Human Rights Watch a annoncé le décès de David Mepham, directeur du bureau de Londres de l’organisation, à l'âge de 50 ans, à la suite d'un cancer contre lequel il luttait depuis deux ans. Sa femme, Charlotte, était à ses côtés. Le courage et le dévouement de David Mepham, chevalier de l’Ordre de l’Empire britannique (OBE), ont été reflétés par sa volonté de travailler tant qu’il en avait la capacité physique, en dépit des difficultés liées à son traitement et à la détérioration progressive de son état de santé.
« David Mepham était un défenseur hors pair des droits humains, grâce à son esprit perspicace, son éloquence exceptionnelle et son profond engagement personnel en faveur de la cause de ces droits », a déclaré Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch.
Au cours de ses sept années à Human Rights Watch, les actions menées par David Mepham – notamment son plaidoyer tenace auprès du gouvernement britannique – ont eu un impact considérable par exemple, dans l’appel de l’ancien ministre des Affaires étrangères William Hague au président rwandais Paul Kagame visant à mettre fin au soutien de ce pays au groupe rebelle M23 dans l’est de la RD Congo. Il a aussi contribué à l’initiative britannique visant à prévenir les violences sexuelles dans les conflits, et à la décision du gouvernement britannique à adhérer à la Déclaration sur la sécurité dans les écoles, visant à protéger celles-ci dans le cadre de conflits armés. Il était particulièrement préoccupé par la crise au Myanmar, faisant pression sur le gouvernement britannique afin qu’il soutienne les efforts visant à obtenir justice pour les crimes commis contre les Rohingyas.
Communiqué complet en anglais :
www.hrw.org/news/2018/10/23/human-rights-watch-mourns-loss-david-mepham