C'est, à bien des égards, l'événement le plus important de l'année pour la communauté internationale. Plus de 140 dirigeants sont attendus à New York pour l’Assemblée générale annuelle des Nations Unies, qui commence demain et durera une semaine.
Comme toujours, on peut s'attendre à des discours grandiloquents de la part des chefs d’Etats et de gouvernements, désireux de montrer à leurs concitoyens qu'ils défendent leurs intérêts à l'étranger. Les dirigeants des petites nations voudront être vus avec ceux des grandes pour tenter d'accroître leur influence. Il y aura quelques petits drames, inévitables lorsque les grands se pavanent devant les caméras.
Mais que vont-ils réellement y accomplir ? Sur quelles questions clés vont-ils mettre l’accent ? Sous le regard du monde entier, quelles seront leurs priorités ?
Permettez-moi de vous poser la question : qu’aimeriez-vous que les dirigeants mondiaux priorisent ?
La liste des crises et des problèmes auxquels l'humanité est confrontée en 2023 est longue.
Nous devons faire face au changement climatique. Nous devons nourrir ceux qui ont faim. Nous devons réparer le système de santé mondial.
Nous devons faire face aux atrocités de masse commises à de multiples endroits dans le monde. Nous devons soutenir la justice pour les crimes de guerre commis par la Russie en Ukraine et les horreurs commises en Éthiopie et au Soudan. Les gouvernements doivent s'attaquer au système d’apartheid israélien contre les Palestiniens, à la persécution des femmes et des filles par les talibans, aux abus de la junte du Myanmar et aux crimes contre l'humanité perpétrés par la Chine au Xinjiang.
Nous devons également accorder plus d'attention aux crises négligées, telles que celles d'Haïti, du Haut-Karabakh et de l'archipel des Chagos.
Et la liste continue...
Et pourtant, nous savons tous qu'il n'est pas possible de tout privilégier. Par définition. Le temps et l'attention des décideurs de haut niveau sont toujours limités, tout comme les budgets. Ils doivent faire des choix difficiles sur la manière d’utiliser leur capital politique et financier – et, plus difficile encore, sur ce qui devra attendre.
Alors, et vous, que feriez-vous ? Quelles seraient vos priorités ?
C'est une question sérieuse, et j'aimerais que les lecteurs me fassent part de leurs réflexions à ce sujet. Le monde est confronté à tant de problèmes majeurs liés aux droits humains. Par où commenceriez-vous ?
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