Rapports

Violations du droit à la capacité juridique de personnes handicapées dans le système canadien de détention liée à l’immigration

Ce rapport de 45 pages, intitulé « ‘J’ai eu l'impression que toute vie s’arrêtait’ : Violations du droit à la capacité juridique de personnes handicapées dans le système canadien de détention liée à l’immigration », décrit comment le système canadien des « représentants désignés » porte atteinte au droit des personnes handicapées qui sont détenues pour motifs liés à l’immigration de prendre leurs propres décisions, avec souvent des conséquences qui bouleversent leur vie, voire la mettent en danger. Ce type de représentant est désigné par la Commission de l’immigration et du statut de réfugié lorsqu’elle juge qu’une personne détenue n’est « pas en mesure de comprendre la nature de la procédure ».

Illustration of a pupil looking at a red brick wall

Rechercher

  • 15 octobre 2024

    La nécessité de rendre des comptes pour la torture au Rwanda

    Le rapport de 23 pages, intitulé « “Ils m’ont jeté dans l’eau et battu” : La nécessité de rendre des comptes pour la torture au Rwanda », documente la torture et les mauvais traitements infligés à des détenus par des fonctionnaires pénitentiaires et des détenus à la prison de Nyarugenge dans la capitale, Kigali ; à la prison de Rubavu, dans l’ouest du Rwanda ; et dans un centre de détention non officiel à Kigali connu sous le nom de « Kwa Gacinya ». Human Rights Watch a constaté que des juges ont ignoré les plaintes de personnes actuellement ou précédemment détenues lors de procès concernant la détention illégale et les mauvais traitements, créant un environnement d’impunité quasi totale.

    French report cover
  • 6 août 2024

    Mort et torture à la prison de Koro Toro au Tchad

    Le rapport de 94 pages, intitulé « Pire que l’enfer : Mort et torture à la prison de Koro Toro au Tchad », documente de manière détaillée la détention de 72 individus, dont plusieurs ont été torturés ou ont subi des mauvais traitements, à Koro Toro, à la suite des manifestations tenues le 20 octobre à N’Djamena et dans plusieurs autres villes du pays pour protester contre la prolongation de deux ans du gouvernement de transition. Les forces de sécurité ont tiré à balles réelles sur les manifestants. Des centaines de personnes ont ensuite été transférées à Koro Toro, une prison de haute sécurité située à environ 600 kilomètres de N’Djamena. La transition a pris fin en mai 2024 avec l’élection du général Mahamat Idriss Déby.

    French report cover
  • 10 juin 2024

    L’emprisonnement pour dettes en Tunisie

    Dans le rapport intitulé « “Sans issue” : L’emprisonnement pour dettes en Tunisie », qui compte 41 pages, Human Rights Watch décrit les conséquences de l’archaïque législation tunisienne relative aux chèques sans provision. En plus de condamner les personnes insolvables à la prison ou de les pousser à vivre cachées ou à s’exiler, la loi alimente un cycle d’endettement et contraint des foyers entiers à vivre dans des situations extrêmement difficiles. Dans le contexte de crise économique qui touche la Tunisie, les autorités devraient de toute urgence remplacer les dispositions légales qui rendent possible l’emprisonnement pour dettes par une législation qui fait la distinction entre le refus délibéré de payer et la véritable incapacité à le faire.

    video content
    French report cover
  • 30 janvier 2024

    Hébergement, santé, et éducation pour les enfants migrants non accompagnés à Marseille

    Le rapport de 74 pages, « "Ce n’est pas la France que j’avais imaginée" : Hébergement, santé, et éducation pour les enfants migrants non accompagnés à Marseille », constate que les autorités chargées de la protection de l'enfance à Marseille abandonnent dans la rue des enfants présentant des problèmes de santé, sans traitement, ni soutien psychosocial ou suivi médical. La moitié des enfants migrants non accompagnés qui font l'objet d'une évaluation de leur âge à Marseille se voient refuser la reconnaissance officielle de leur statut d'enfant, mais ces décisions sont annulées pour près de 75 % de ceux qui font appel. L'examen des recours par les tribunaux peut prendre des mois, voire des années. Pendant ce temps, les enfants sont privés d'hébergement d'urgence et de services tels qu’une assistance juridique, la désignation d'un tuteur, une protection universelle en matière de santé et l'éducation.

    202401eca_france_marseille_cover_FR
  • 15 novembre 2023

    Étude de cas

    Pour démontrer une approche alternative efficace, Human Rights Watch a collaboré avec le Centre de crise Gerstein, un centre communautaire de réponse aux crises de santé mentale à Toronto qui fournit des services non médicaux fondés sur le consentement, , tenant compte des traumatismes et axés sur la réduction des préjudices. Le rapport de 33 pages, intitulé « Mental Health Crisis Support Rooted in Community and Human Rights » (« Un soutien en cas de crise en santé mentale ancré dans la communauté et les droits humains »), présente un cadre viable et reproductible pour une approche holistique de la réponse aux crises de santé mentale qui favorise l'autonomie de l'individu en crise.

    video content
    202311canada_drd_gerstein_cover
  • 2 novembre 2023

    Répression contre les défenseurs de l'environnement en Ouganda

    Le rapport de 22 pages, intitulé « “Working On Oil is Forbidden”: Crackdown Against Environmental Defenders in Uganda » (« “Travailler sur les questions de pétrole, c’est interdit” : Répression contre les défenseurs de l'environnement en Ouganda » - résumé et recommandations en français), documente les restrictions imposées par le gouvernement ougandais à la liberté d’expression, d’association et de réunion liées à l’exploitation pétrolière, notamment le projet d’Oléoduc de pétrole brut d’Afrique de l’Est (East Africa Crude Oil pipeline, EACOP). Des organisations de la société civile et des défenseurs de l'environnement signalent régulièrement avoir été harcelés et intimidés, détenus illégalement ou arrêtés arbitrairement.

    video content
    202311africa_uganda_eacop_cover_FR
  • 10 octobre 2023

    La répression extraterritoriale exercée par le Rwanda

    Dans le rapport de 129 pages, intitulé « “Rejoins-nous ou tu mourras” : La répression extraterritoriale exercée par le Rwanda », Human Rights Watch documente un large éventail de tactiques qui, lorsqu’elles sont utilisées conjointement, forment un écosystème mondial de répression, visant non seulement à museler les voix dissidentes, mais aussi à dissuader les détracteurs potentiels. La combinaison de la violence physique, y compris les meurtres et les disparitions forcées, de la surveillance, du recours abusif aux organismes d’application de la loi – à la fois nationaux et internationaux –, des abus à l’encontre des proches au Rwanda et des atteintes à la réputation par le biais du harcèlement en ligne constitue une tentative évidente d’isoler les détracteurs potentiels.

    photo gallery
    202310africa_rwanda_extraterritorialrepression_cover_FR
  • 14 août 2023

    Face à une crise qui s’aggrave, la situation en Haïti nécessite une réponse urgente fondée sur les droits humains

    Le rapport de 98 pages, intitulé « “Vivre un cauchemar” – Face à une crise qui s’aggrave, la situation en Haïti nécessite une réponse urgente fondée sur les droits humains », documente les abus commis par des groupes criminels et l’inaction de l’État dans quatre communes de la métropole de Port-au-Prince – Cabaret, Cité Soleil, Croix-des-Bouquets, et Port-au-Prince même – entre janvier et avril 2023. En Haïti, l’État est quasiment absent, l’impunité règne et près de la moitié de la population est en situation d’insécurité alimentaire grave. Human Rights Watch a par ailleurs analysé les crises humanitaires, politiques et judiciaires qui touchent le pays, ainsi que les abus des interventions internationales passées et l’héritage sur le long terme de l’esclavage, de l’exploitation et des abus des puissances coloniales.

    202308ccd_haiti_cover_FR
  • 10 juillet 2023

    Perte de terres et de moyens de subsistance au profit d’un projet d'exploitation pétrolière en Ouganda

    Le rapport de 47 pages, intitulé « “Notre confiance est brisée” : Perte de terres et de moyens de subsistance au profit d’un projet d’exploitation pétrolière en Ouganda » documente le processus d'acquisition de terrains pour l'un des plus grands projets d'infrastructure de combustibles fossiles en construction dans le monde. Le développement du champ pétrolifère, qui entraînera à terme le déplacement de plus de 100 000 personnes, est bien engagé. Bien que 90 % des personnes qui perdront des terres à cause du projet aient reçu une indemnisation de la part de TotalEnergies EP Ouganda, le projet a souffert de retards de plusieurs années dans le paiement des indemnisations, ainsi que d’indemnisations insuffisantes.

    202307afr_uganda_eacop_cover_FR
  • 4 mars 2023 Dossier multimédia
    Les forces russes ont tiré une munition de grande taille contre un immeuble résidentiel à Izioum, dans l'est de l'Ukraine, le 9 mars 2022. Cette attaque a tué au moins 44 civils et violé les lois de la guerre. Ce rapport multimédia rassemble des témoignages de survivants, des photos, des vidéos et une modélisation 3D du bâtiment du 2 rue Pershotravneva pour montrer les effets dévastateurs de l'attaque.
    Mykhailo Yatsentiuk in the ruins of the building at 2 Pershotravneva Street in Izium, his former home, in December 2022
    interactive content
  • 21 février 2023 Dossier multimédia
    Enquête sur l’attaque russe du 8 avril 2022, menée avec une arme à sous-munitions contre la gare de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine. Cette attaque, qui a tué des dizaines de civils et blessé de nombreuses autres personnes, semble avoir été un grave crime de guerre russe, selon l’analyse conjointe de Human Rights Watch et SITU Research.
    Des familles arrivaient à la gare de Kramatorsk alors qu'elles tentaient d'évacuer la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine, en avril 2022.
    interactive content
  • 21 février 2023

    Le ciblage en ligne et ses conséquences hors ligne pour les personnes LGBT au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

    Le rapport de 135 pages, intitulé « “All This Terror Because of a Photo”: Digital Targeting and Its Offline Consequences for LGBT People in the Middle East and North Africa » (« ‘‘Toute cette terreur à cause d’une photo’’: Le ciblage en ligne et ses conséquences hors ligne pour les personnes LGBT au Moyen-Orient et en Afrique du Nord » - résumé et recommandations en français), examine la pratique du ciblage en ligne par les forces de sécurité et ses conséquences considérables dans la vie réelle – notamment la détention arbitraire et la torture – dans cinq pays : l’Égypte, l’Irak, la Jordanie, le Liban et la Tunisie. Le rapport montre comment des forces de sécurité utilisent le ciblage en ligne pour recueillir, voire créer des preuves en vue d’ouvrir des poursuites.

    video content
    202302lgbt_mena_digitaltargeting_cover
  • 14 février 2023

    Violences contre les femmes lesbiennes, bisexuelles et queers et les personnes non binaires

    Ce rapport examine la violence et la discrimination anti-LGBT dans 26 pays. Human Rights Watch a regardé au-delà de la criminalisation des comportements homosexuels pour analyser comment les régimes juridiques sexistes et patriarcaux tels que la tutelle masculine, les lois inégales en matière de succession et la discrimination à l'égard des femmes célibataires violent les droits des personnes LBQ+ et les laissent dans une situation de désavantage significatif dans pratiquement tous les aspects de la vie. leurs vies. En plus des violences physiques et sexuelles de la part des membres de leur famille, des forces de sécurité et autres, les personnes LBQ+ sont confrontées à une discrimination au travail, en matière de droits fonciers et de propriété, de services de fertilité, de migration et de réinstallation, ainsi qu'à un accès inégal à la justice.

    video content
    202302global_lbq_violence_reportcover
  • 8 décembre 2022

    Lutter contre les violences domestiques en Tunisie

    Le rapport de 106 pages, intitulé « “Il t’a frappée, et alors ?” : Lutter contre les violences domestiques en Tunisie », a révélé que malgré l'engagement de certains responsables et l’adoption de l'une des législations les plus strictes contre les violences domestiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, l’application insuffisante de cette loi expose les femmes aux risques de violences. Les autorités ne réagissent pas, n'enquêtent pas, n'offrent pas systématiquement de protection aux femmes qui dénoncent des violences, et le manque de financement des services de soutien, notamment des centres d’hébergement, a laissé de nombreuses survivantes sans aucune échappatoire.

    video content
    202212mena_tunisia_domesticviolence_cover_FR
  • 21 novembre 2022

    Expériences d’enfants rapatriés des camps pour suspects de l’EI et leurs familles dans le nord-est de la Syrie

    Le rapport de 68 pages, intitulé « “Mon fils est juste un enfant comme les autres” : Expériences d’enfants rapatriés des camps pour suspects de l’EI et leurs familles dans le nord-est de la Syrie », présente le vécu d’une centaine d’enfants rapatriés ou rentrés en Allemagne, en France, au Kazakhstan, en Ouzbékistan, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Suède entre 2019 et 2022. Human Rights Watch a constaté que malgré des années passées en détention dans des conditions dangereuses pour leur vie, avec une nourriture, de l’eau et des soins de santé insuffisants et peu ou pas d’accès à l’éducation, , nombre d’enfants semblent bien s’adapter et avoir de bons résultats à l’école. Beaucoup se sont réintégrés sans heurts et pratiquent un large éventail d’activités avec leurs camarades, comme le football, le patinage, le cyclisme, la danse, des travaux manuels et la musique.
    video content
    202211crd_mena_syria_cover_FR